Les causes des blessures musculaires
La majorité des lésions musculaires atteignent les membres inférieurs et sont attribuables à la pratique d’un sport, principalement les sports de contact (football, boxe, etc.) et ceux qui demandent des départs rapides (tennis, basket-ball, sprint, etc.). Elles peuvent être produites :
en début d’exercice par un entraînement excessif ou insuffisant, un mauvais échauffement ou une mauvaise technique de préparation physique;
en fin d’exercice par la fatigue, un déficit de souplesse du muscle, un allongement contrarié du muscle;
par des mouvements brusques, violents et non coordonnés, particulièrement s’il y a déséquilibre entre la force des muscles agonistes (qui font le mouvement) et celle des muscles antagonistes (qui font le mouvement inverse) – par exemple, le biceps et le triceps;
par un coup direct avec un objet dur (crampon, genou d’un autre sportif, poteau, etc.);
en raison d’un effort trop intense ou prolongé;
par une blessure musculaire antérieure mal guérie;
par du matériel d’entraînement inadapté.
Tant il est vrai que ces causes sont bien identifiées, certaines d’entres elles supposent quand même que l’individu soit au courent de son état initial (fatigué par exemple). Si cela est avéré, pourquoi alors le sportif pratique t-il encore s’il sait pertinemment que c’est risqué ? Où est la place des facteurs psychologiques ?
Souvent, on octroie volontiers les prises de décisions, dans une tâche sportive, aux sports d’équipe qui nécessitent la mise au point de stratégies sur le plan individuel et collectif. En effet, si nous prenons pour exemple un joueur de basket-ball qui tient le ballon, il a deux solutions, soit tenter sa chance au panier ou faire la passe à quelqu’un d’autre qui s’en chargera. Nous retrouvons des situations quasi identiques dans des sports individuels tel que l’athlétisme.
Bien qu’une course de 100 mètres soit très brève, l’athlète dispose d’assez de temps pour analyser la situation dans laquelle il se trouve (mauvais départ ; mauvais placement ; crampe ; douleur ; crispé ; en retard par rapport aux autres…). Ainsi, certains athlètes sont capables d’expliquer, après leur course, chacune des choses qu’ils ont ressenti dans la course jusqu’à même expliquer le pourquoi et le comment. L’athlète est à l’écoute d’un corps qui interagit avec son environnement et surtout, qui a une histoire. Au moindre signal d’alerte (Douleur, contraction anormale) s’en suit des processus complexes de prise de décision car, il s’agit bien de savoir comment l’athlète envisage de se comporter face à cette alerte.
Il y a deux types d’athlètes, ceux qui sont sûrs que leur corps ne les lâchera pas et ceux qui restent dans le doute du début à la fin.
Dans le cas d’un athlète qui ne se fait pas souci quant à une éventuelle blessure, les préoccupations sont ailleurs (performance, victoire, les adversaires, le vent…). Au contraire, celui qui garde en lui une certaine crainte de se blesser (stress perçu, risque de blessure perçu), tout est contre lui y compris lui-même. En effet, toutes ses actions sont calibrées en fonction de comment son corps encaisse, il diminue ainsi ses chances de faire une bonne performance ou tout simplement de gagner.
Dans les deux cas de figure, nous pouvons identifier au moins trois issues possibles suite à un signal d’alerte (douleur ou contraction anormale).
Premièrement, l’athlète sent l’alerte et décide de couper sont effort, dans ce cas, il se préserve et tire un trait sur son objectif immédiat. Deuxièmement, l’athlète sent l’alerte et décide de poursuivre son effort tout en le calibrant, dans ce cas, il y a prise de risque minime, contrôle et diminution des chances d’atteindre l’objectif immédiat. Enfin, nous avons ceux qui à la sensation d’un signal, préfère l’ignorer et continuent à fournir un effort considérable en vue d’atteindre l’objectif immédiat. Ces derniers ont pour devise 3 “ça passe ou ça casse”, ils prennent des risques considérables sachant que le danger est imminent.
salut doudou coach,
avec des photos ce serait plus sympa !!!
Manu
Mon blog
je cherchais un cours qui soit un bon complément au cours que je faisais déjà. Le cours de Doudou est très physique (comparé à ce que je fais à côté) mais je mise beaucoup sur son cours pour terminer ma perte de poids totale. Car je sais que sans activité physique, je n'aurais pas pu perdre 23 kg en 1 an...Le cours de Doudou est dynamique, est très physique rien a voir avec les cours de gym que je pratiquais auparavant !!!!Courir ne fait pas parti de mon passe-temps favori, mais avec doudou tout est possible. Son cours est dynamique (bien différent de mes cours de l’année dernière), complet, équilibré….En plus il est super sympa….Aller à ses cours est un vrai plaisir (même s’il nous fait souffrir !!!!!)…. Je peux évacuer mon stress et en même son cours me permet de garder la forme…..Merci à toi…..Pas de doute, les photos c'est.... la cerise sur le gâteau!. On voit comme tu nous fais "souffrir" et pourquoi on en redemande chaque semaine.